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Dantzaz ele. Costumes de danse

Au Pays Basque, toutes les fêtes et célébrations traditionnelles sont accompagnées de musique, de danses et de bals. Qu’elles soient de nature religieuse ou sociale ou qu’elles soient liées au calendrier agricole, ces manifestations prennent souvent plus d’importance que l’événement originel. Ce sont aujourd’hui des éléments importants du patrimoine immatériel, miroir de coutumes et de traditions collectives transmises de génération en génération.

  • 28 mars - 23 avril, 20223
  • Du mardi au dimanche, 10:00-20:00
  • église et cloître
  • Avec l'entrée du musée
  Besta Berri Dantza  Maskaradak  kabalkadak  kaskarotak

Dantzaz ele. Les costumes de danse se concentrent sur quatre festivals traditionnels d'Iparralde : le Besta Berri (ou tenu au festival Corpus Christi) ; les Kaskarot ou les défilés du carnaval en Labourd ; les kabalkadas et charivaris ; et mascarades, et plonge dans leurs vêtements, leurs significations et leurs codes.

Dans l'exposition, une centaine de mannequins donnent vie aux personnages principaux de chaque cortège, montrant les costumes originaux utilisés dans chacun d'eux. Ces compositions donnent une idée du format, de la structure, de l'organisation et de la préparation qu'elles nécessitent.

La Fête Dieu

Les cortèges que nous pouvons observer aujourd'hui lors des mascarades Besta Berri (fête neuve) est l’appellation basque de la Fête-Dieu ou fête du Saint-Sacrement, célébrant la présence réelle du Christ dans l’hostie et le vin consacrés lors de l’eucharistie, le dimanche suivant la Trinité et lors de son octave. Au Pays basque comme dans l’ensemble catholique, la Fête-Dieu se signale par la liberté d’expression laissée aux cultures locales dans l’interprétation de la liturgie.

Catalogue

 

Le territoire des Besta Berri dansées ne cessera ces deux derniers siècles de se réduire, jusqu’à sa zone actuelle de prédilection, qui s’étend de l’intérieur du Labourd jusqu’aux portes du pays de Mixe, en passant par l’Arberoue et le pays d’Ossès.



 

Kaskarotas, cortège de carnaval en Labourd

Dans la seconde partie du vingtième siècle encore, quelques villages du pays de Labourd comme Hasparren, Espelette, mais surtout Ustaritz, avaient conservé la tradition des Ce cortège, constitué de personnages divers allait de maison en maison pour marquer le passage de l’Hiver au printemps et célébrer la vitalité, la fécondité et la fertilité de la nouvelle année. Les danseurs et les personnages sont couverts de rubans, de grelots, de fleurs et de bijoux, qui sont des éléments participant au rituel de carnaval. Ils accompagnent l’ours sortant d’hibernation, symbole de la nature qui se réveille au printemps.

La tournée des relève d’un procédé d’échange entre danseurs et villageois. Accompagnés de personnages masqués et de musiciens, les danseurs orent devant chaque maison visitée les diverses danses apprises et perpétuées pour l’occasion. En échange de ces danses et chants, qui constituent pour Thierry Truaut un la maison qui accueille les danseurs participe à la quête en donnant une somme d’argent, en recevant le groupe de danseurs et de masques ou en orant des victuailles qui serviront au repas des quêteurs.

Cavalcades et parades charivariques

Les parades charivariques étaient intimement liées aux règles morales et religieuses qui régissaient la société jusqu’à la fin du 19ème siècle. Ainsi, lorsqu’un épisode de la vie locale était jugé scandaleux, pouvait s’organiser une série d’événements d’importance variable, dans un véritable esprit de tribunal populaire.

Tout commençait par un charivari nocturne devant la maison des personnes incriminées : les jeunes du village, à grand renfort de cris, de sonnailles AE-ET de cloches, de casseroles et de chaudrons frappés, déclenchaient un vacarme qui pouvait durer plusieurs heures, voire se répéter plusieurs jours de suite. Appelés en Labourd et Basse-Navarre, et en Soule, ces charivaris ne cessaient qu’après que le ménage ou la famille dénoncés n’aient réglé la rançon demandée : une somme d’argent ou un repas la plupart du temps.

Mascarades

Les cortèges que nous pouvons observer aujourd'hui lors des mascarades souletines sont, en quelques points mis à part, fidèles à un modèle qui a cours depuis les toutes premières années du 20ème siècle. Avant une période d'évolution importante comprise entre 1870 et 1890, les mascarades ont connu de profonds changements dans le but, notamment, de mettre en avant une danse à la technique brillante alors en pleine mutation.

La mascarade conserve tous les personnages du défilé original : le groupe des Pionniers (Txerreroa en tête, suivi de Gatuzaina, Kantiniersa, Zamaltzaina, un cheval avec une jupe, et Entseiñaria, qui ferme le groupe) ; après ce premier groupe, viennent les Marexalak (qui sont chargés de ferrer les Zamaltzain), puis les Kükülleroak (les coqs, qui sont les jeunes hommes du village). Derrière eux, Jauna eta Andrea, puis Laboraria et Laborarisa, les fermiers, qui seront à la tête et à la queue de la danse de la corde lorsque Bralia sera achevée. Dans un troisième groupe vient la mascarade noire, et enfin, les Buhamesak et les Kauterrak.

 

L'exposition, présentée à Baiona en 2020, est de la main de Maritzuli Konpainia,, qui fait depuis plus de vingt ans un travail de recherche et d'enseignement sur la danse et ses costumes. Reconnue pour la qualité de ses productions, elle développe et renouvelle sans cesse son activité de diffusion à travers de nombreux spectacles, expositions et conférences, destinés à un public toujours plus large.

Activités

Toutes les activités (informations en espagnol).


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