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Como consecuencia de la crisis sanitaria, el museo abrirá en condiciones especiales, y así se mantendrá hasta nuevo aviso.
L’exposition, organisée par María Bolaños, explore un territoire très fertile dans la tradition artistique, la triade « tentation-péché-démon », à partir d’un cadre de la collection du Musée national de sculpture, Les Tentations de saint Antoine, de Jan Brueghel de Velours, qui sert de « fil rouge » pour aligner des oeuvres et des scènes, des techniques et des esthétiques, le passé et le présent, autour de la famille Brueghel.
Ce furent les peintres flamands et allemands (Bosch ou la dynastie brueghélienne), les plus inventifs, les plus audaces et les plus expressifs, qui ont exploré ce thème jusqu’à le convertir en un genre artistique, de courte durée (un peu plus d’un siècle), mais si fulgurant que, bien qu’aujourd’hui leurs images, si énigmatiques et si inaccessibles, continuent à nous laisser sans voix, elles sont délicieusement modernes.
Le monde de Bruegel n’existe pas ; il n’a jamais été réel. Aujourd’hui, nous dirions qu’il s’agit d’un monde « virtuel ». Cinq cents ans après, cette dimension « virtuelle » est explorée par Antoine Roegiers (Braine-l’Alleud, Belgique, 1980), un artiste belge formé à l’École des beaux-arts de Paris, avec les nouveaux moyens que la technique numérique met au service des créateurs, « mais avec le Louvre en face ». Particulièrement séduit par la liberté et la modernité auxquelles sont parvenus les peintres flamands, l’oeuvre de Roegiers s’inscrit, fidèle à ses origines belges, dans cette tradition picturale des Pays-Bas, qui existe chez Bosch et Brueghel, ses grands maîtres, et se poursuit de nos jours dans des personnalités aussi différentes que Magritte, Broodthaers ou Jean Fabre.
Roegiers se propose d’explorer la plus grande découverte visuelle du maître Bruegel : la simultanéité de l’action. Dans ses estampes, tout arrive en même temps : la synchronie de mini-évènements, la profusion de micro-récits, le patchwork de scènes comblant le paysage, auquel il octroie une grande profondeur qui situe en premier, deuxième, troisième et dernier plans (jusqu’à neuf plans superposés), « comme s’il s’agissait d’un mille-feuille ». Roegiers réinvente cette profondeur, cette troisième dimension dont la gravure ne donne qu’une illusion dissimulée, en trouant la surface bidimensionnelle de l’estampe.
Organisateurs: Museo de Escultura de Valladolid, San Telmo Museoa et Museo de Bellas Artes de Asturias.
Information plus détaillée sur les activités (en euskera).
Information plus détaillée sur les activités (en spagnol).
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