Horaire:
- Avril, mai, juin, septembre et octobre : samedi et dimanche, 11h-19h (les deux premiers dimanches de septembre, fermé).
- Semaine Sainte (23 mars - 7 avrill) : tous les jours, 11h00-19h00.
- 1er juillet - 31 août : tous les jours, sauf le mardi, de 11h00 à 19h00.
L’exposition En regardant San Sebastián, propose un parcours à travers l’histoire de la ville et son évolution économique, urbanistique, sociale et culturelle. Sa référence constante à l’identité basque la convertit en une grande opportunité pour mieux nous connaître et s’introduire dans notre histoire contemporaine.
Sections de l’exposition:
Petite introduction où sont brièvement citées diverses caractéristiques identitaires de la ville, qui seront ensuite détaillées tout au long de l’exposition.
En pensant à la ville où nous habitons, nous découvrons les traits qui la dessinent et les aspects qui construisent l’imaginaire collectif. Des aspects transmis et pas toujours partagés mais qui construisent l’identité de San Sebastián:
Marchands et Commerçants; Pêche et Navigation; Militaire et Civil ; San Sebastián, Donostia, Easo, Izurun; Incendie et Reconstruction; Voir et Être vu; Libérale et Éclairée.
La coexistence entre civil et militaire forme l’axe conceptuel de cette section, qui met en évidence le statut de San Sebastián comme une ville pour vivre et comme une ville à défendre.
La population, qui vivait à l’intérieur d’une place forte militaire, s’habitua à subir les sièges et les attaques répétés à «la Clé de la France», comme on la surnommait alors, qui représentait un butin hautement convoité. Les guerres européennes, notamment en Espagne et en France, convertissaient San Sebastián à la fois en un lieu de refuge et en objet de siège. San Sebastián était en plus un centre majeur des communications de la zone Cantabrique, un port exportateur de denrées et une ville jouissant d’une grande activité économique.
Un audiovisuel intitulé «Du haut du promontoire» parcourt l’histoire de la ville depuis sa fondation jusqu’à son incendie en 1813 d’un point de vue historique; la coexistence entre militaires et civils est mise en scène à travers sept mannequins représentant des personnages de l’époque: trois soldats, un maire, un corsaire, un Gascon et une femme travailleuse. Les femmes en effet s’acquittaient de tâches diverses pour subvenir aux besoins de la famille (drapières, tenancières d’auberges, porteuses, tisseuses de filets de pêche...).
Locution de l’audiovisuel: Moi, Sancho, roi de Navarre, par la grâce de Dieu, je fais tous les hommes, anciens et jeunes, d’aujourd’hui et de demain, qui peuplent aujourd’hui et peupleront demain San Sebastián (...) J’ai le plaisir, de bon gré et de ma propre volonté, de vous donner et concéder, à vous et à vos successeurs, de bonnes lois et de bons usages.
Les aspects économiques de San Sebastián sont illustrés à travers cette section, dans laquelle on relève la facette commerciale de la ville, tournée depuis ses origines vers la mer et principal port du littoral Cantabrique au Moyen Âge. Cette section aborde les infrastructures et les organismes qui furent créés pour impulser l’activité commerciale de la ville: les trois ports et leur activité commerciale en tant que port fluvial et port maritime; la pêche et la navigation; les chantiers navals; les corsaires; le «Consulat» et la Compagnie Royale de Guipúzcoa à Caracas.
En temps de guerre – nombreuses à partir de la seconde moitié du XVIe siècle – le port sera le point de départ des marins et commerçants, mais aussi des corsaires. Les expéditions corsaires pour défendre les côtes du royaume et pour combattre les ennemis avec l’autorisation du roi, permirent à la flotte de s’armer et d’attaquer en mer en échange du butin.
Ces activités, avec la pêche, furent les principales sources de revenus de San Sebastián aux XVIe et XVIIe siècles.
En 1728 fut fondée la Compagnie Royale de Guipúzcoa à Caracas pour s’approprier du commerce du cacao du Venezuela, monopolisé par les Hollandais qui le vendaient en Espagne à des prix extrêmement élevés. La nouvelle compagnie fut un moteur qui réactiva l’économie de la ville.
San Sebastián vit ses fêtes avec enthousiasme. Certaines sont fruits de la tradition, d’autres de nouvelles formes de manifestations culturelles d’une ville ouverte à la modernité. Mais toutes sont révélatrices de la société de San Sebastián: «Tamborradas» le jour de la Saint Sébastien. Fêtes patronales (Semana Grande); 31 août; Foire de Santo Tomás; Festival International du Film; Festival de Jazz; Quinzaine Musicale; les Chaudronniers; Carnaval; fêtes basques et régates.
Depuis le peuplement primitif à l’ombre du Mont Urgull, San Sebastián se fortifie et grandit au rythme de l’Histoire. D’abord comme comptoir médiéval puis comme cité et place forte. Sa destruction par un incendie amènera la modernité la plus ambitieuse, révélant l’esprit d’entreprise et combattif de ses habitants.
Le penchant pour la culture française de San Sebastián, une ville ouverte aux idées de la Révolution Française, explique le caractère libéral de ses habitants, qui se maintiendrait au fil du temps malgré les circonstances adverses, les guerres et les sièges.
La nécessaire démolition des murailles sera le véritable moteur du développement urbain, économique et social de San Sebastián. Au fur et à mesure de la construction de la nouvelle ville, des éléments tels que le gaz, le béton et le chemin de fer ont été incorporés, ce qui signifiait le décollage définitif vers la modernité.
Reconvertie en station balnéaire à la mode, San Sebastián commence à accueillir une bourgeoisie florissante qui la voit comme une ville cosmopolite et attractive, pleine de charme.
Dans cette salle, vous pouvez voir une adaptation de l'exposition organisée en 2020 au Musée San Telmo, qui avait le même titre, et qui était conçue à partir de reproductions d'une sélection de gravures originales de la collection du musée.
Saint-Sébastien est décrite au XVIe siècle comme une petite ville fondée à l'abri du mont Urgull, entourée par la mer et des étendues de sable. Dès lors et jusqu'à la fin du XIXe siècle, le mont Urgull devient le sujet privilégié des représentations autochtones et étrangères de la ville ; son rôle de forteresse défensive marquera l'identité et le développement de la ville.
Pendant plus de quatre siècles, la gravure a été le seul moyen existant de diffusion massive d'images en Europe ; la technique consistant à graver un dessin sur une plaque de bois, de métal ou de pierre et à l'imprimer ensuite sur du papier a permis de reproduire des images multiples et identiques jusqu'à la fin du XIXe siècle, lorsque l'avènement de la photographie a modifié cette situation.
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